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CRITIQUES

 

Est-ce que la traduction automatique est une aubaine?

Il y a à peine un an, une importante firme de logiciels de traduction offrait un service de traduction automatique sur l'Internet pour aussi peu que cinq cents du mot. Elle prétendait y parvenir en tenant compte des difficultés de la langue, telles que le genre, le pluriel, la conjuguaison de verbes et les autres pièges grammaticaux.

On retrouve aussi sur l'Internet les opinions de traducteurs chevronnés qui estiment que la traduction par logiciel, ou traduction automatique, ne peut aider aucunement le procédé de traduction et peut même y nuire. Peu importe l'utilité de la traduction automatique, on s'entend à l'unanimité pour dire que les traducteurs seront appelés à jouer un rôle important au cours des prochaines années. Les entreprises de logiciels de traduction affirment que la traduction automatique ne leur permet de fournir qu'une ébauche du texte d'arrivée. C'est ainsi qu'elles offrent les services de traducteurs!

En plus de posséder des compétences de base, les traducteurs doivent comprendre à fond le sujet du texte de départ. Ce critère de base revêt une importance primordiale encore plus lorsqu'il s'agit d'une traduction dans un domaine spécialisé où l'exactitude est la qualité essentielle. Vu sa compréhension totale du texte de départ, le traducteur compétent pourra y dépister les erreurs. Il est évident qu'un tel but ne peut être atteint en utilisant la traduction automatique ou les services de traducteurs non-expérimentés dans le domaine spécialisé.

Une clientèle à la recherche de traduction de qualité devrait faire appel à des traducteurs compétents. Ces traducteurs devraient posséder une grande expérience dans le domaine spécialisé approprié si le texte de départ relève de ce domaine.

Copyright © Tradtec 1995. Mise à jour : le 08 juillet 1998. Tous droits réservés. Ce texte peut être reproduit en format électronique dans la mesure où il est reproduit en entier et où cet avis est inclus.

 

Forums: sci.lang.translation

Les logiciels de traduction automatique marchent mal mais peuvent être utiles si vous prétendez uniquement avoir une idée du contenu d'un texte (cependant il faut vraiment faire très attention car les contresens sont très fréquents).

Les mémoires de traduction sont en revanche beaucoup plus efficaces. Dans mon Service nous avons choisi STAR TRANSIT qui est la plus adaptée au type de projets que nous gérons. Il y a cependant d'autres mémoires comme TRADOS ou DEJA VU (ce dernier permet une utilisation peut-être plus appropriée pour un traducteur indépendant, les autres étant plus performants pour un travail en réseau - gérés par des gestionnaires de projet).

rafael

 

What is WordFisher?

WordFisher 4.0 is an advanced macro toolkit for translators working with Microsoft Word documents. It offers most of the functions found only in full-featured Translation Memory (TM) programs like Trados, Star Transit or Deja Vu. WordFisher presents a simple TM-like environment for the translator. WordFisher can be used together with any powerful search program, for example, with dtSearch, which uses indexes for fast text retrieval. The two programs together may be a viable alternative to
expensive TM programs, especially for those translators who work primarily with Word documents.

The main features of WordFisher 4.0 are the following:

* Context analysis (search in reference files, source files etc.)
* Replacing one or several strings in a single file or in all files in a translation project
* Automatic glossary creation by logging the replacements in a file, and other glossary tools
* Semi-automatic creation and update of corpus tables containing the aligned source and target sentence pairs
* Tools to revise the finished translation and to check its consistency and fullness

Tibor KORNYEI, freelance English-Hungarian translator Moderator of the Translators' Electronic Forum in Hungary tkornyei@mail.datanet.hu

 

Un aveu d'échec

L'informatique a fait plus de progrès en vingt ans que la traduction automatique. On peut acheter aujourd'hui pour quelques centaines de dollars une version micro-ordinateur des systèmes développés à coup de millions sur les plus gros ordinateurs disponibles pendant la guerre froide. Certes les dictionnaires sont plus complets, les interfaces sont plus conviviales et il y a plus de langues offertes, mais la qualité de traduction est sensiblement la même.

La plupart des grands organismes multilingues ont envisagé la traduction automatique à tour de rôle. Certains sont allés jusqu'à financer de nouvelles recherches. Mais ils ont tous dû se rendre à l'évidence et se tournent aujourd'hui vers des solutions plus modestes comme les outils d'aide à la traduction.

Le Bureau de la traduction du gouvernement canadien a lui aussi dépensé des millions de dollars au cours des ans à évaluer des systèmes comme Systran, Weidner et Logos. Un essai de cinq ans du système Logos a démontré que la traduction automatique avait coûté trois fois plus cher que la traduction manuelle. Le Bureau en est venu à la conclusion qu'aucun logiciel commercial ne pouvait répondre à ses besoins.

On sait désormais que la traduction automatique générale n'est pas viable, mais on sait également quand la traduction automatique peut rendre de réels services. L'objectif initial était trop ambitieux dans l'état actuel de la technique. Pourquoi ne pas restreindre l'objectif en se limitant à certains types de textes, à certains domaines ou encore en réduisant l'ambiguïté des textes lors de leur rédaction ?

John Chandioux

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