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Il faut distinguer tout d'abord phonétique et phonologie.
La phonétique proprement dite étudie la production des sons (c'est la phonétique articulatoire), la manière dont ils sont transmis et perçus (c'est la phonétique physique, acoustique) ; elle utilise des appareils de mesure (c'est la phonétique expérimentale). La description en phonétique est aussi rigoureuse et scientifique que possible.
La phonologie étudie les sons du point de vue de leur rendement, de leur fonctionnement, en ne retenant que les traits pertinents, significatifs.
Ainsi, l'Histoire de la Langue, travaillant sur une matière disparue, a besoin de la rigueur de la phonétique. La Linguistique Moderne, elle, travaille dans l'optique de la phonologie.
On appelle phonèmes les sons qui forment un système.
On compte en Français moderne 36 phonèmes : 16 voyelles, 17 consonnes, 3 semi-consonnes, auxquelles il faut ajouter un phonème anglo-saxon fréquent : le ng final de mots tels parking, footing, assez proche de ce que l'on trouve dans le Sud de la France, quand on prononce un melong de Cavaillong par exemple.
L'Ancien Français a connu des diphtongues, et même des triphtongues (comme la prononciation de eau en moyen français).